Hommage au dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain

Chapeau
Âgé de 101 ans, le lieutenant Hubert Germain était le dernier des 1 038 Compagnons de la Libération. A l’occasion de l’hommage national qui lui est rendu aujourd’hui par Président de la République, la DGSE souhaite revenir sur le parcours de ce grand homme qui aura voué sa vie à notre Nation.
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Hubert Germain, soldat de la première heure au sein des Forces françaises libres (FFL) durant la Seconde guerre mondiale, s’est éteint, le 12 octobre 2021. Avec lui une page de notre histoire nationale se tourne. Toute sa vie, Hubert Germain a incarné au plus haut point le courage, l’amour de la liberté et l’engagement total au service de la France.

Il n’a que 19 ans, en juin 1940, lorsqu’il embarque, 6 jours après l’Appel du général de Gaulle, pour rejoindre la Grande-Bretagne et les FFL. Il participe alors à de nombreuses batailles dont celle, décisive, de Bir-Hakeim en Libye, en 1942. Hubert Germain est fait Compagnon de la Libération par le Général de Gaulle à la fin du mois de juin 1944. Cette décoration récompensait les personnes, militaires ou civiles, qui s’étaient distinguées dans l’œuvre de libération de la France.

La personnalité d’Hubert Germain était marquée par son immense humilité. Il écrivait ainsi dans son livre, Espérer pour la France : « Lorsque certaines personnes vous demandent de raconter une bataille, vous ne pouvez qu’expliquer que cela n’a aucun intérêt. Ce sont les enseignements que vous en avez tirés, et qui vous ont permis de progresser par la suite, que vous devez transmettre ; le reste ce n’est que gloriole. »

Hubert Germain accordait une grande importance à la transmission des valeurs de la Résistance. Il avait d’ailleurs tenu à être présent lors de la cérémonie du 17 septembre 2018, au cours de laquelle les unités militaires de la DGSE ont reçu le privilège de porter la fourragère de l’Ordre de la Libération. Il restera pour nous un exemple et le symbole des valeurs de notre engagement pour la France, porté aujourd’hui par les nouvelles générations qui servent à la DGSE.

 

« Pour faire ce métier, il faut avoir le sens de l’engagement, vouloir défendre un intérêt supérieur à son intérêt personnel. »

Lucile
Jeune officier de renseignement à la DGSE

 

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